CSE

Retour sur le CSE du 24 Avril 2025.

Publication : 24/04/2025

Une fois n’est pas coutume, nous allons attaquer ce compte rendu avec un point sur le service PMO…

Bilan pôle expertise P.M.O.

Depuis 2022, les élus Sud alertent la direction sur la détérioration des conditions de travail de ce service.

Le point de situation présenté le 24 avril 2025 vient confirmer ce que nous dénonçons depuis  des mois : une sous-dotation chronique, une charge de travail excessive, et un manque de réponses structurelles durables.

Bien qu’il y ait une amélioration (de façade) sur certains indicateurs (joignabilité, satisfaction client), celle ci semble cacher une grande tension interne.

Les chiffres parlent d’eux mêmes. Les stocks sont toujours très élevés sur certains flux. Les délais de traitements restent trop longs et la gestion reste à flux tendus malgré des « renforts » très ponctuels et insuffisants (CDD de quelques semaines, renforts éclatés).

Malgré nos retours constants, nous avons le sentiment d’un mépris persistant et le manque de reconnaissance de la souffrance vécue est flagrant.

Lorsque nous avons osé faire le parallèle avec le service successions, également en  difficulté, la réponse du directeur de secteur a été de nier purement et simplement l’existence de la souffrance dans ce service.

Pour SUD :

  • Oui, il y a une souffrance réelle et généralisée dans le service PMO.
  • Non, les petits renforts ponctuels ne suffisent pas à compenser une charge devenue structurelle.
  • Et non, la parole des équipes ne doit pas être balayée d’un revers de main.

L’unité PMO manque cruellement de moyens, humains et organisationnels. Les équipes sont épuisées, démoralisées, sous pression constante, et en attente de décisions concrètes depuis plus de deux ans. Il est urgent de cesser de minimiser cette situation et de mettre enfin en place un plan d’action durable et à la hauteur des enjeux.

Recueils d’avis du CSE de Mars 2025. (voir ICI)

Sur l’augmentation de capital de BForBank, SUD a dit NON !

Voici en résumé les motivations qui nous ont amené à rendre un avis défavorable sur le sujet. (retrouvez ICI notre avis complet)

Les Caisses Régionales sont de nouveau sollicitées pour participer à une augmentation de capital de 490 millions d’euros pour BforBank d’ici 2027. (9 millions d’€ pour la CR)

Nous disons NON à cet énième plan, et ce pour plusieurs raisons :

  • Depuis 2009, BforBank n’a jamais été rentable, malgré plusieurs plans stratégiques,
  • Le projet accumule les retards (notamment à cause du système d’information défaillant) et repose sur des projections optimistes voire irréalistes,
  • Aucune garantie de retour sur investissement, et aucun pouvoir de décision pour les Caisses Régionales,
  • Le modèle reste fragile, mal défini, mal maîtrisé,
  • Le service 24h/24 sous-traité interroge la qualité et l’éthique sociale du projet,
  • BforBank risque de faire concurrence aux propres canaux digitaux de nos Caisses.

Nous avons bien entendu l’objectif de faire de BforBank un « laboratoire digital », mais à quel prix ? Et avec quels résultats concrets pour nos territoires ?

Nos ressources doivent aller à des projets utiles, visibles et rentables pour nos clients et sociétaires. Pas dans un modèle bancal.

Si le directeur financier nous présente le dossier comme un renouveau, et qu’il faut voir cela comme « une balle neuve » nous espérons juste qu’on ne se la tire pas dans le pied !

Dans la foulée, nous avions également à rendre un avis sur notre entrée au capital de la SEM (Société d’Economie Mixte) des Sables d’Olonne. Un projet qui vise à structurer un outil local de multi-activités au service de la politique d’aménagement du territoire, notamment autour du programme de Port Olona 2040, en lien avec l’Agglomération et le développement de notre territoire.

Bien que les montants engagés soient relativement faibles eu égard à notre CR (137500€) et que ce projet renforce notre ancrage local et notre positionnement stratégique aux côtés des collectivités, ainsi que notre rôle d’accompagner les projets du territoire, nous nous interrogeons sur son opportunité.

En effet, nous avons relevé des points de vigilance : projet en zone inondable, forte dette à venir, nouvelle gouvernance prévue en 2025, et une nouvelle augmentation de capital déjà anticipée en 2027–2028 de 2,5M€.

SUD a donc émis un avis défavorable sur cet l’investissement.

Pour finir sur les avis, nous avions également a rendre un avis sur le projet d’investissement dans la SEM EnR 44, une société qui développe des projets d’énergies renouvelables en Loire-Atlantique. L’objectif est de soutenir la transition énergétique du territoire.


En bref :

L’investissement comporte des risques (montant, développement des projets), mais aussi des avantages (renforcement de notre rôle territorial, bon rendement).

Notre avis est favorable.

Investir dans la SEM EnR 44 est une opportunité de soutenir le développement des énergies renouvelables sur notre territoire.

La SEM EnR 44 veut augmenter son capital pour financer plus de projets d’énergies renouvelables (électricité, gaz, etc.).

Les collectivités sont de plus en plus impliquées dans le développement de ces énergies.

Pour receuil d’avis en Mai 2025…

Evolution de l’organisation de la filière assurance.

Cette réorganisation vise à mieux répondre aux besoins des entreprises en matière de gestion des ressources humaines (santé, prévoyance, épargne salariale, etc.) dans un contexte de nouvelles obligations légales et d’évolution du marché de la protection sociale, par la création d’une « Banque RH » et d’une unité d’ingénierie sociale.

Zoom sur les Transferts de Postes :

L’évolution de l’organisation entraîne des transferts de postes au sein de la filière Assurances.

  • Globalement : Le nombre total de postes reste inchangé (92 avant et après).
  • Répartition par classe : Il y a une diminution des postes de classe 2 (-3 postes) et une augmentation des postes de classe 3 (+3 postes).
  • Impact par bassin d’emploi :

– À Nantes, il y a la création de postes (+1 chargé santé co, +1 chargé ASS PME).

– À La Roche-sur-Yon, il y a 3 suppressions de postes.

– Un poste de chargé banque RH est créé, couvrant les départements 44 et 85.

Nous rendrons notre avis en Mai.

Dispositif estival 2025.

Cette année la période concernée s’étendra du 1er juillet au 30 août, soit 9 semaines.

  • 12 agences seront fermées complètement (6 en 2024), principalement en août,
  • 49 agences n’assureront l’accueil que le matin (30 en 2024) avec ouverture sur RDV,
  • Maintien des distributeurs automatiques (DAB) sur tous les sites fermés, avec gestion
    partagée.
  • 597 semaines couvertes par des auxiliaires (contre 698 en 2024)

Plusieurs modèles de fonctionnement des agences :

  • Accueil uniquement le matin + RDV l’après-midi.
  • Fermeture totale avec redirection vers une autre agence.
  • Mutualisation des ressources possible dans un rayon de 35 km.

La communication auprès des clients :

  • Via les apps, SMS, affichage en agence, Google, Pages Jaunes.
  • Relais local par les managers (mairies, caisses locales…).

Outils internes & procédures :

  • Kit de fermeture fourni (bâche, affiches, sécurisation des équipements).
  • Mise à jour des outils internes : agendas, annuaire, redirections téléphoniques.
  • Consignes précises pour les conseillers et l’organisation des RDV.

Nous émettons une réserve quant à l’adéquation des moyens prévus face aux objectifs affichés.

En effet, on voit une baisse significative des ressources temporaires, le nombre de semaines couvertes par les auxiliaires passe de 698 en 2024 à 597 en 2025, soit une réduction de plus de 14%.

Dans le même temps, le nombre d’agences fermées totalement ou partiellement augmente. Cette baisse interroge sur la capacité à assurer une qualité de service équivalente aux années précédentes.
La concentration des flux sur les agences maintenues ouvertes pourrait générer une surcharge pour les équipes présentes, avec un risque d’altération de la qualité de l’accueil et du service client, en particulier dans nos secteurs côtiers.
La mutualisation des ressources sur plusieurs points de vente dans un rayon de 35 km, bien que pragmatique, peut compliquer l’organisation personnelle des collaborateurs, notamment en matière de transport ou de gestion des rendez-vous.

Mais aussi…

Rappel ANACOURS 2024.

L’entreprise nous offre l’accès à SchoolMouv, la plateforme de soutien scolaire en ligne d’Anacours.

Rendez-vous sur l’espace RESSOURCES HUMAINES pour les modalités pratiques et pour créer votre compte.

(La création de compte est autorisée grâce aux adresses mails professionnelles.)

Bilan Alternance et stages.

Notre taux d’alternance reste bon en 2024, 6,81%, ce qui représente 139 ETP. 20 alternants sont recrutés dans la CR. 81 d’entre eux poursuivent leur alternance dans l’entreprise.

Notre objectif de recrutement d’alternants 2025/2026 est au nombre de 110.

La répartition des alternants par diplôme préparé est la suivante :

  • BAC+2 : 66%
  • BAC+3 : 7%
  • BAC+5 : 17%

La répartition des alternants par affectation est la suivante :

  • Conseillers clientèle : 60%
  • Marchés spécialisés : 17%
  • Fonctions support : 23%

106 stagiaires ont été acceuillis en 2023/2024 contre 90 pour 2024/2025.

La répartition des stagiaires par niveau de diplôme (2024/2025) :

  • Bac : 4,5%
  • Bac+1 / Bac+2 : 54,4%
  • Licence et Master : 41,1%

 

Le nombre de stagiaires d’observation (3ème et lycéens) a été de 70.

Le pourcentage de stages rémunérés (2024/2025) est de 28,9%:

  • Bac+2/3 : 659,76 €
  • Bac +4 : 800 €
  • Bac +5 : 1000 €
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