L’organisation du travail
Au menu de cette négo, il y avait bien sûr le thème de l’organisation du travail.
La séance a donc commencé par une déclaration commune des 2 syndicats SUD-CFDT que vous trouverez en PJ.
Une nouvelle fois, nous avons repris nos discussions et on va pas se le cacher, on sent bien que la direction veut aller quelque part, et on ne voit toujours pas vraiment où.
Ou plutôt si :
Pour le réseau, une amplitude horaires clients toujours plus étendue et pour le siège, des horaires qui tendraient à coller de plus en plus à ceux du réseau.
Pour ce faire, pour les services du siège, la direction veut donc passer, entre autre, par la dénonciation de l’accord sur les horaires variables et souhaite le réintégrer dans un accord global d’organisation du travail.
Ce nouvel accord, bien qu’à durée indéterminée, ce qui ne sera gage d’aucune sécurité, surtout s’il est prévu une clause de revoyure, lui permettre d’exclure de ce dispositif, les services qui passeront en middle.
- Pour les middle, ils ne seront, ni définis, ni encadrés, mais à l’avenir devront « nécessairement adapter leurs horaires au besoin client identifié… Les horaires collectifs applicables aux middles seront déterminés à la mise en place du middle en question…Si l’expertise apportée par le middle justifie une activité le samedi matin, le cycle de travail applicable au middle identifié pourra être du mardi au samedi 13h« .
La direction s’est bien engagée à présenter les dossiers de middlisation en CSE pour avis, mais rappelons le, jamais un avis défavorable rendu en CSE n’a empêché la direction d’aller au bout d’un projet!
En gros, elle nous demande de lui signer un chèque en blanc : faites nous confiance! Pourquoi êtes vous toujours dans la méfiance?!
Pour elle, nous refusons d’accompagner le changement.
Alors oui! Si nous devons passer par la suppression de nos acquis sans garantie ni contrepartie, en effet!!! Surtout si cela n’est pas complètement justifié!
- Pour les services qui resteront « supports », la direction entend bien étoffer le paragraphe sur la « continuité de service », afin de pouvoir assurer, dans des horaires proches de ceux des points de vente du réseau, une activité permettant un fonctionnement normal de l’entreprise…Cela peut supposer la présence, selon leur compétence, d’une ou de deux personnes, voire plus, par unité en fonction de la taille et de la finalité de cette dernière. La nécessité de cette continuité de service sera analysée entre la Direction et chaque responsable de service. Dans ce cadre, cette continuité qui peut aller jusqu’à 13h ou 18h15 du lundi au vendredi sera organisée en fonction du besoin et des activités.
Encore une fois, tout cela est-il bien justifié? Nous vous laisserons en juger.
- Pour le réseau, pas grand changement si ce n’est un peu de flex ou de modulation et le lancement d’un test soi-disant co-construit.
Renseignements pris, que ce soit sur la grappe d’Aizenay et celle de St Nazaire, aucune co-construction à l’horizon. Les salariés ont été informés des horaires un point c’est tout! Et peu d’entre eux nous font part d’un quelconque « enthousiasme ».
Pourtant la direction nous soutient détenir un certain nombre de verbatim allant dans ce sens émanant des collègues eux-mêmes.
Encore une fois nous ne rencontrons pas les mêmes collègues.
La direction doit nous revenir avec avec une nouvelle mouture de ce projet d’accord… à suivre…
L’intéressement
Vous le savez, depuis 4 ans, la formule de calcul de l’intéressement est assise sur un pourcentage du résultat NET (13%) et 3 boosters qui potentiellement peuvent rapporter chacun jusqu’à 1 million d’euros.
SUD n’a jamais été favorable à l’intégration de boosters dans ce calcul. Cependant la direction reste arcboutée sur ce choix car elle souhaite y « intégrer le reflet de nos ambitions du projet d’entreprise« .
Ainsi, la direction souhaite ajouter un nouveau booster RSE (comme elle l’avait annoncé au puy du fou), changer le booster DAV actifs en un booster « principalisation » (nombre de clients qui ont le CA comme banque principale) et garder les 2 boosters IRC stratégique et Conquête.
Dont acte, mais l’histoire vient de nous montrer que, malgré un résultat en hausse, ne pas atteindre un booster, fait que mécaniquement, l’enveloppe peut diminuer d’une année sur l’autre.
Du coup, pour SUD, il faut assoir encore plus le montant de l’interessement sur un pourcentage du résultat NET.
La négociation a donc commencé sur cette base, avec déjà des demandes et des pistes plus ou moins farfelues…
A suivre également…
