Avant de commencer, nous l’avions évoqué dans notre compte rendu du mois de juillet (ICI), nous vous confirmons avoir validé un avenant à l’accord organisation du travail. Le terme « middles » disparait au profit de celui de « pôles expertises » ce qui permettra d’éviter toute ambiguïté quand à l’éligibilité à la REC qui y est rattachée et « la souplesse horaire » est entérinée, pour rappel, dans les conditions suivantes :

Un seul sujet aura été traité lors de cette séance…
La Fin de Carrières.
Fin de négociation sur la fin de carrières. Il n’y aura pas d’accord !
Nous vous avons déjà expliqué les raisons pour lesquelles SUD était loin d’une intention de signature.
En résumé, nous aurions voulu plus de souplesse dans le dispositif, la réouverture du CET dans ses conditions d’origines (pas de plafond, possibilité de transformer le 13ème mois en congés…etc).
Nous n’acceptons pas que, sous couvert d’apporter de l’équité entre les salariés sur les temps partiels, la direction se réserve le droit de refuser une demande de temps partiel sénior.
Nous aurions surtout voulu que cet accord soit ambitieux et novateur pour traiter ce sujet de société sensible qu’est la fin de carrière.
Nous aurions tellement voulu que cet accord ne se résume pas à une simple gestion comptable.
Nous aurions voulu tester des dispositifs pour accompagner les collègues en fins de carrières afin de garantir leur maintient dans l’emploi dans des conditions « acceptables ». (suivi RH, adaptation du poste de travail, tutorats, sureffectifs…)
Mais non, la direction n’aura eu de cesse de vouloir limiter » les prétendues contraintes » éventuelles que cela pourrait lui engendrer.
Dans ces conditions, vous l’aurez compris, pour SUD, c’est NON ! Comment pourrions nous aller signer un accord moins disant que le précédent !
La direction, aura pourtant essayé d’aller « chercher un accord » auprès des autres syndicats et aura acceptée d’ouvrir le CET et la possibilité d’épargner 10 jours du 13ème mois à partir de 55 ans mais est restée campée sur ses autres positions que nous vous rappelons une nouvelle fois ci dessous :
- Aligner la procédure de demande de temps partiel séniors avec la procédure conventionnelle applicable à toute demande de temps partiel classique ;
- Elargir le choix du pourcentage de temps travaillé : 60% ou 80% ;
- Créer la possibilité de choisir entre deux modalités de travail temps partiel selon le besoin de ralentir son activité sur un temps long (4 ans) ou sans perte financière trop significative avec dans les deux cas une prise en charge du supplément de cotisations retraite patronales occasionné par le maintien des avantages en matière de retraite complémentaire (UNIQUEMEMENT) des salariés à temps complet :
- 60% ou 80% sur 4 ans ;
- 60% ou 80% majoré de 10%, sur les 2 dernières années avant le départ à la retraite : le 60% serait payé 66% et le 80% serait payé 88%

- Sur la dernière année avant le départ en retraite :
- Possibilité de convertir l’indemnité de fin de carrières en jours de congés ;
- Possibilité d’opter pour un temps partiel annualisé à 60%.
Et maintenant…
Seul le SNECA-CGC a validé son intention de signer ces propositions. Il ne peut donc pas y avoir d’accord signé !
La direction réfléchit à mettre en place des mesures unilatérales qui pourraient à minima, ressembler aux propositions ci-dessus.
Nous vous tiendrons informés.
Rappelons que l’accord actuel, cessera de s’appliquer le 31 décembre 2024.