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ALERTE AU SERVICE PMO

Publication : 03/11/2023

Comme nous vous l’avons expliqué dans notre dernier compte rendu de CSE, nous revenons sur l’alerte lancée sur le middle, appelé maintenant Pôle d’Expertise “personnes morales”.

Pour rappel en début de CSE d’octobre, les organisations syndicales SUD et CFDT ont formalisé un droit d’alerte auprès de la Direction sur la situation catastrophique des collègues de ce service.  

La charge de travail demandée est intenable avec le peu de moyens humains octroyés.

Suite à notre intervention, la Direction a dès le lendemain convoqué une réunion avec les salariés ainsi que les représentants du personnel.

A l’issue de cette réunion, la Direction devait nous revenir pour nous présenter ses solutions.

Dans ce laps de temps, le directeur des services bancaires a rencontré les collègues (sans nous associer à cette rencontre) en proposant des débuts de solutions à court terme.

Les 3 organisations syndicales ont depuis été reçues par la direction qui a proposé une solution en 2 étapes :

– Dès maintenant pour éteindre le feu et apurer les stocks qui en termes de délai dépassent de loin nos engagements :

  • Recrutement d’un CDD pour 6 mois,
  • L’apport de deux pépins de la filière pro pour un mois renouvelable.

– 1er trimestre 2024 :

– travailler sur les process,

– Montée en compétences à 100% sur l’ensemble des facettes du métier de la totalité des collaborateurs de pôle,

– Suivi resserré pour correction de parcours dans le réseau faisant perdre du temps et de l’énergie au service,

– pilotage des stocks et les flux.

Pour SUD, nous sommes loin de l’attendu. Les mesures à moyen terme manquent de concret.

Dans le service, selon les demandes du réseau, les tâches ne sont pas les mêmes.

Les équipes des agences transfèrent les demandes de créations et modifications des associations.

Celles des SPA sont en charge des demandes des personnes morales entreprises ou professionnels.

La mission externalisée vers le middle pour les associations était attendue de longue date dans les agences car chronophage, non valorisée et source de nombreux irritants côté clients et collègues.

A la présentation du dossier en CSE de décembre 2022, le dimensionnement du service était pour SUD tout simplement insuffisant.

Au lancement officiel, en avril 2023, ce que SUD avait anticipé s’est avéré.

La montée en charge a été rapide, bien trop rapide selon Le Directeur des services bancaires qui n’avait pas anticipé le stock de modifications des associations envoyé par les agences satisfaite de pourvoir “se débarrasser” des tâches administratives.

 En juillet 2023, il a été décidé de prolonger les 2 CDD du service de 6 mois. Pourtant, cela n’a pas permis de traiter les demandes qui ont afflué dès la rentrée.

La visite de la CSSCT a mis en évidence l’envie et la motivation des collègues du service. Cependant, ils ne veulent pas mettre en danger leur santé.

Suite à cette visite, la décision a donc été d’avoir recours à des pépins.

Pour SUD ces solutions très temporaires ne peuvent masquer le manque de 2 CDI supplémentaires nécessaires au bon fonctionnement de ce service.

La présence ponctuelle et de courte durée de pépins (nécessaire à l’appréhension du rôle du service pour leur futur métier de conseiller professionnel) ne doit en aucun cas se substituer à un manque structurel de personnel.

Rebasculer des tâches sur le réseau parce que le service est sous dimensionné n’est pas acceptable.

Si nous voulons concurrencer le Crédit Mutuel, la Banque des Associations, il faut mettre en face un service suffisamment dimensionné, qualifié et dédié.

Ceci nous amène à une réflexion plus générale sur la future organisation souhaitée par la Direction avec la création de nouveaux pôles d’expertise.

Si lors des futures réorganisations et créations de middle, les services ne sont pas suffisamment dimensionnés, nous risquons de voir se reproduire ce genre de situations avec la mise en danger des collègues et pour SUD c’est intolérable.

Une fois encore, nous sentons bien que même si la Direction a pris en compte les difficultés (contrainte par le droit d’alerte), elle n’envisage par l’embauche comme une solution.

Nous suivons cette situation de près et restons proches des collègues. Ces collègues qui aiment leur métier et qui ont juste envie d’avoir les moyens de bien le faire et dans de bonnes conditions.

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