Des négos…qui n’en sont plus…
Il y avait une séance de négociations hier.
Au delà des thèmes « classiques » pour lesquels nous étions convoqués, la direction, à la demande des Organisations Syndicales en CE la veille, a accepté de rajouter « les conditions d’accompagnement de la BMDP ».
Sinon c’était pas prévu.
Dés le début de la séance la Direction nous a dit qu’elle allait évoquer les conditions d’accompagnement et nous expliquer ce qu’elle entendait mettre en place pour les CESU.
Nous lui avons demandé si elle souhaitait « évoquer » ou « négocier » ces mesures.
Et là clairement le DRH nous a expliqué qu’il s’agissait « d’évoquer et non pas de négocier », que « 1200 salariés appelaient à la RH pour savoir quelles seront ces mesures », que « la Direction avait le devoir de les rassurer », que « si nous sommes pris par le calendrier c’est de la responsabilité des OS qui ont appelé à la grève »…
Voilà c’est dit et on voit bien que la Direction est désormais dans une position de vouloir se venger …
N’ayant encore rien compris au malaise existant dans l’entreprise et qui a conduit à ce que 700 salariés cessent le travail le 16 mars …
Enfin nous n’étions pas dupes: elle n’envisage absolument plus de négocier ces mesures d’accompagnement puisque le bagage de démultiplication est déjà prêt pour être présenté aux équipes de Challans-Pays de Retz l’après-midi même et au reste du réseau le lendemain.
Le résumé de cette matinée « hors du temps »…
1- Pour la direction, les dispositifs concernant les petites mains existent déjà, accord 35 et mesures unilatérales en cas de suppression de poste.
Affaire classée.
En revanche pour les managers du réseau qui viendraient à perdre leur statut du fait du changement du dimensionnement des agences, il est hors de question qu’ils perdent leurs indemnités logements…
Pour eux, l’accord 42 sera « adapté ».
2- Pour palier aux difficultés de gardes d’enfants, notre DRH et notre Responsable des Relations Sociales annoncent en cœur une aide de 46€/mois, respectivement lui, « par enfants » et elle, « par foyer »…(visiblement ils ne sont pas sur la même longueur d’onde…nous n’en saurons pas plus…)
Cette aide serait versée sur justificatif et sur 11 mois et elle ne concernerait pas le périscolaire, puisque « vous économisez déjà le matin » !
Quel cynisme !
(Cette mesure ne concerne pas, bien sûr, les cadres au forfait)
3- Pour les 2 soirs ou nous devrons débaucher à 19h05, la direction propose un « assouplissement ». Il vous serait donc possible de partir dès 18h20 moyennant l’abandon d’environ 10 jours de congés par an…avec accord de votre chef d’agence et dans le cadre d’un bon fonctionnement de votre agence…
(Là encore, cette mesure ne concerne, ni les PRO/AGRIS, ni les cadres au forfait)
Vous l’aurez compris, plus que jamais la direction, via son Directeur Général Adjoint et son DRH, joue la carte de la provoc…du mépris… de la division…et peut être même de la vengeance…
Comment espère t-elle que nous puissions signer son protocole de fin de conflit ? (Mais en même temps le souhaite t-elle vraiment ?)
Quand on sait que celui-ci prévoit des réunions lors desquelles il est prévu de négocier les critères sur les pesées des postes des pôles pro et de rediscuter du maillage … et quand on voit son attitude lors de cette réunion de négo, on se demande bien ce qui va pouvoir être négocié …
