Outre le sujet sur la MIDDELISATION des sièges et la remise en cause des horaires variables, dont nous vous avons fait part dans notre précédente communication, Le Deuxième gros sujet d’échauffement du dernier CSE concerne le réseau, et la réorganisation de la filière épargne.
On le sait, la libre expression des collaborateurs ne veut pas dire écoute active de la direction, et c’est bien dommage ! Nous avons une fois de plus le regret de faire le constat que les partenaires sociaux n’ont pas été associés à cette réorganisation qui forcément ne tient pas compte de nos remontées.
Ce dossier de modification structurante de l’ex BMDP, n’a pas été co-construit et ne présente les choses que sous une vision macro, sans tenir compte des spécificités du terrain, tels que la distance entre 2 bureaux rattachés, la saisonnalité sur la côte, le mécontentement des clients qui vont changer de conseiller, Impact sur les conseiller pros et agri qui vont devoir faire de l’épargne, la diminution des ressources au poste d’accueil en agence, etc…
Il n’y a aucun détail pratique “de la vie en agence” seul est pris en compte l’objectif basé uniquement sur du développement, et du gain du rendement, ce que nous déplorons.
Pour la direction, il y a urgence à ce que tout le monde se mette à faire de l’épargne ! Et avec les objectifs attendus : tous les conseillers vont se concentrer sur leur production individuelle, au risque de bâcler le conseil client, alors qu’actuellement les passages de relais aux spécialistes sont valorisés et le conseil client très bien perçu. Le risque inhérent est d’aboutir à une perte d’expertise pour les situations particulières.
La bascule qui se fait sans test préalable, génère un sentiment de régression pour les spécialistes Patri, et aucune compensation n’est prévue pour les conseillers à qui on va demander encore et toujours plus….
Il y a bien des créations de postes qui y sont associées, mais sont-elles suffisantes ? Comment ont-elles été calculées ? Rien ne le démontre dans le dossier.
Trop de clients par enveloppe ? HOP ! La solution est vite trouvée : se servir des conseillers épargne comme variable d‘ajustement !
Et demain ? Doit-on penser qu’il en sera de même pour les autres métiers comme les Conseillers Financement de l’Immobilier (CFI) ?
Quand le réseau croule sous la charge de travail, on souhaiterait voir un jour des Créations d’emploi pour améliorer les conditions de travail des personnes existantes déjà en souffrance, et pas uniquement pour faire du développement et augmenter la pression commerciale déjà bien trop forte !
Nous ne sommes pas entendus et la direction ne constate pas “factuellement” d’augmentation des heures supplémentaires qui appuierait nos revendications et justifierait nos demandes.
Officiellement elle nous dit qu’il faut déclarer les heures supplémentaires mais officieusement sur le terrain, il est interdit d’en faire… Injonctions contradictoires et mauvaise foi dans le dialogue social ne facilitent pas les négociations. Pas facile de se comprendre…
Mais Il y a d’autres moyens, et d’ailleurs on commence à voir des mouvements sociaux, notamment au CA des côtes d’Armor, pour dénoncer les conditions de travail inacceptables avec des objectifs commerciaux inatteignables et anxiogène ! Est-ce le seul moyen de se faire entendre ?
Vos élus SUD.