La REC.
Une fois n’est pas coutume, pour la 5ème année consécutive, il n’y aura (très vraisemblablement) pas d’accord REC pour cette année.
Nous avions demandé une revalorisation des montants de 5%, ce sera NON !
(Sauf pour les RCE 5 du réseau / +4%, soit 131€ brut par an) …
On se demande encore pourquoi uniquement les RCE 5 nous n’en saurons pas plus, mais on imagine forcément qu’il est question d’affichage à l’embauche.
Nous avions demandé une simplification des grilles, de la clarté, ce sera NON également.
La direction a tout de même accepté la création de “paliers” pour les techniciens des fonctions supports… depuis le temps que SUD le demandait (À ce jour, les RCE 4 à 9 avaient la même REC). Mais nous sommes TRES loin de nos demandes qui étaient bien plus ambitieuses et légitimes.
Concrètement :
Mais au delà des montants, une nouvelle fois, le point de crispation principal aura tourné autour de la création d’une nouvelle grille MIDDLES, ou plutôt des « pôles d’expertises », puisqu’il s’agirait de la nouvelle appellation.
Pour la direction, pas de REC « pôles expertises » sans « enjeux commerciaux et en relation client« . En d’autres terme, de la vente.
De plus notre crainte de voir apparaitre des MIDDLES à “2 vitesses” ou certains se verraient infliger les inconvénients (horaires, tâches…etc) sans en avoir l’avantage, la REC, se vérifie donc.
Pour conclure la direction a reconnue qu’elle était visiblement éloignée des revendications des syndicats.
C’est le moins qu’on puisse dire !
Et plutôt que chercher à se rapprocher afin d’arriver à un accord les représentants de la direction nous ont signifiées qu’ils allaient nous faire parvenir le détail des mesures unilatérales qui s’appliqueront pour la REC.
La direction nous a dit clairement qu’ils souhaitaient un accord qui leur laisse toute latitude afin d’accompagner les évolutions.
Un chèque en blanc et vous verrez bien !
A cela s’ajoute le refus de la FNCA de négocier une prime de partage de valeur au niveau national.
Malgré des résultats financiers de très bon niveau rien ne sera fait pour les salariés.
Les aidants familiaux et le don de jours de congés.
Pour rappel, cet accord permet, entre autre, de recueillir des jours de congés donnés par les salariés afin de venir en aide en solidarité aux salariés frappés par la maladie d’eux même ou de l’un de leur proche.
La direction, quand a elle, abonde un pourcentage de ces jours donnés librement.
Comme lors de chaque renégociation de cet accord, nous avons demandé à la direction d’abonder ce compteur automatiquement des rompus (congés non pris, arrondis…).
Un abondement donc entièrement gratuit pour l’entreprise.
Et bien ce sera NON ! Même une aide gratuite pour aider des collègues dans le besoin, est refusée.
Autant vous dire notre déception devant cette attitude aux antipodes de nos valeurs.
Mais c’est bien un refus sans tremblement dans la voix. Nous signerons cet accord pour ne pas priver les salariés de faire preuve de solidarité.
Quelle déception!
Accord sur le handicap.
Sur la reconduction de cet accord, au delà de favoriser l’embauche de travailleurs handicapés, notre demande était simple :
Revaloriser la valeur des chèques CESU dont sont bénéficiaires les travailleurs en ALD ou reconnus comme travailleurs handicapés.
Le montant de 600 euros n’avait pas évolué depuis 6 ans. Notre demande portait sur 900 euros afin de compenser l’évolution du cout de ces services.
Là encore la direction a “négocié” ce montant alors que le cout est dérisoire pour l’entreprise et s’arrêtera à 750€.
Nous avons déclaré que nous ne souhaitions par faire d’épicerie sur un sujet aussi simple et aussi peu coûteux.
Le direction s’arrêtera à 750€.
Encore une fois nous signerons pour ne pas priver les bénéficiaires de ces avantages.
Pour conclure.
SUD signera bien des accords mais avec un sentiment encore une fois de peu d’utilité de ces séances ou les seules possibilités qui nous sont données sont de signer les propositions de la direction.
Nous ne renoncerons pas à nos valeurs er refuserons des accords au rabais.
Signer un accord demain ou l’intérêt de chacun est préservé devient une utopie et nous pouvons dire clairement que nous ne sentons pas que ce soit dans la volonté de notre direction.
