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Négo-NoGo sur le télétravail…CA capote…

Publication : 29/10/2021

Suite à l’échec des échanges sur le télétravail, notre Directrice Générale, Madame Nicole GOURMELON, nous a écrit, non pas pour reprendre les négociations, mais pour nous demander de revoir notre position et d’accepter de signer sa « mini proposition » telle quelle : au rabais ! (seulement 40 jours pour les services supports et 10 jours pour le réseau par an, et accompagnés de toute une batterie de mesures pour limiter la possibilité de les utiliser). Mais rien ne s’oppose à ce qu’elle les assume seule, ces mesures pourraient aussi être plus satisfaisantes si elle le souhaitait, cela dépend uniquement de ses choix

Du coup, où en sommes-nous de « la pédagogie du non et la solution plan B » ?

Notre rôle d’élus, c’est de vous écouter et de remonter vos attentes pour négocier une meilleure proposition. Mais quand la direction refuse de faire le moindre pas vers nous, il ne faut pas qu’elle s’offusque que nous n’en fassions pas non plus.

La direction doit faire des avancées et nous concessions, ou l’inverse, pour que l’on finisse par se retrouver sur un compromis qui déboucherait sur un accord. C’est le principe de la Négo, et comme vous le savez si nous ne parvenons pas à un accord, ce sont les Mesures Unilatérales de la direction qui s’appliquent.

Les Mesures Unilatérales sont le reflet de ce que la direction souhaite mettre en place pour ses collaborateurs chéris qu’elle porte dans son cœur…. Est-ce cela que mérite le collaborateur au cœur, avec bienveillance, et symétrie des attentions, et tout le tintouin du projet d’entreprise ?

On nous a asséné qu’il n’y avait pas de raison pour qu’on ne trouve pas un accord ensemble, qu’il n’était pas question de rédiger un accord vitrine mais un vrai accord sur le télétravail qui fonctionne et satisfasse toutes les parties.

Alors comment pourrions-nous accepter d’accompagner des mesures moins-disantes que l’accord actuel existant pour le siège, et comment pourrait-on signer ce qui nous est proposé quand on voit ce qui existe ailleurs dans les autres caisses régionales (sans parler des autres entités du secteur).

Pour notre DG, “l’expérimentation que nous vous proposons sur un an place notre entreprise dans une trajectoire volontariste et moderne”. Comme pour la négociation sur l’intéressement il suffit de regarder les accords signés dans les autres CRs pour se rendre compte qu’encore une fois le salarié CAAV est bien moins considéré que les salariés d’ailleurs. A l’heure ou le benchmark entre les caisses rythme l’ensemble des décisions de notre direction, pourquoi n’en serait-il pas de même pour le dialogue social ?

De plus, vous l’aurez compris l’enjeu n’est pas uniquement le nombre de jours possibles, mais aussi les modalités d’applications permettant de les prendre.

Les conditions et la qualité de vie au travail sont une source de motivation des salariés présents et ceux à venir. Le télétravail n’est pas une finalité en soi et doit s’inscrire dans l’organisation du travail qui vise un équilibre vie pro/vie privée.

Fort de l’expérience liée au repli sanitaire que nous pratiquions depuis un an, nous étions ouverts à étudier des propositions et à un engagement sur le sujet. Les moyens techniques le permettant nous pensions avoir une éligibilité à le déployer et une légitimité à en bénéficier.

Ne sommes-nous pas capables d’organiser cela ? Quid des autres CRs ?

Les salariés de notre CR ne sont-ils pas capables de travailler* de chez eux ?

(*On vous fera grâce de certaines idées qui s’invitent sans honte dans les négos.)

Nous avions pourtant fait de nombreuses propositions concrètes pour en faciliter la mise en place et le suivi lors de précédentes négos, car nous sommes ouverts à la signature d’un accord sur un an en mode test mais pas avec si peu à la clé.

Décidément, quelles que soient les attentes des collègues sur certains sujets, à ce jour cela n’arrivera pas…

Rappelons-nous collectivement que nous n’aurons pas de prime, pas de moyen supplémentaire (pour les Conseillers en Financement Immobilier notamment), pas de réel télétravail et maintenant nous assistons aux premiers refus de temps partiel.

Juste un petit rappel des pratiques managériales :

=> Acteur de l’amélioration continue,

=> Facilitateur au quotidien,

=> Apporteur de reconnaissance,

=> Développeur de talents,

=> Stimulateur de créativité qui se doivent d’être exemplaires au plus haut niveau.

A ce jour les 3 organisations syndicales de la caisse régionale ont la même position sur le nombre de jours proposés. Gageons que cela dure et permette de faire front commun en face d’une direction qui part du principe que partant de zéro jour pour le réseau toute proposition au-delà suffirait à satisfaire ses salariés.

Nous vous laissons mesurer la considération dont vous êtes l’objet….

Vos élus SUD.

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